Sébastien Duijndam

Photographe et réalisateur

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Casablanca, Maroc – Résistance !

« Résistance »

Casablanca, Maroc.

2007.

 

Pendant plus de 30 ans, des Marocains opposés au régime d’Hassan II ont été emprisonnés et torturés.

En 1991, 50.000 d’entre eux sont libérés, mais tous restent brisés par ces années de torture.

Une des victimes. « Les détenus arrivaient tout juste à marcher. Certains avaient été emprisonnés à 20 ans et ressortaient à 40 ans. Les agents de l’Etat avaient carte blanche pour torturer. »

Fouzia, 54 ans, se souvient : “Je voulais que le Maroc change. Je ne regrette pas mon engagement mais j’ai gaspillé 10 ans de ma vie. J’ai été victime d’une torture psychologique : interdiction de voyager, d’étudier. Je suis devenue clandestine à 18 ans. Il y avait peu de femmes dans cette situation. Cela a duré trop longtemps. »

« Ces personnes ont été séquestrées, torturées dans des lieux secrets, les yeux bandés. Le but était de leur faire perdre tous leurs repères. Le traumatisme lié à la torture est important avec, en plus, une rupture familiale et sociale. » explique le Dr Abdelfattah Marzouk qui a connu la détention.

Centre d’accueil de Casablanca. Le seul lieu où les victimes peuvent trouver un soutien psychologique et médical gratuit.

Saïd Atir a passé 10 ans dans une prison civile. En dépression depuis sa sortie, sa famille revit cet enfer avec lui.  » On m’a arrêté chez moi, ils ont cassé la porte pour entrer. Mais je n’avais rien fait du tout. J’avais tous mes papiers. Je m’en souviens comme si c’était hier. J’ai d’abord été torturé, on voulait que je donne des noms.  Je ne peux pas vous dire ce qu’ils m’ont fait mais vous comprenez ? Mes parents ont tout vendu pour me faire libérer mais rien n’a changé. Je lisais beaucoup pour m’évader. Maintenant j’ai besoin d’aide pour m’en sortir. »

Depuis 2003, l’Etat a reconnu sa responsabilité. Le nouveau roi, Mohammed VI, a mis en place des auditions publiques de victimes. « Les bâtiments de l’administration symbolisent l’Etat, donc la torture pour les victimes. Beaucoup n’y entrent plus. Sans oublier qu’il y a encore des tortionnaires impunis au gouvernement. »

 

 

 

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